Ski roue

Ski-roue et rollerski

Quelle est la différence entre ces deux activités ? La réponse est relativement simple, il n’y en aucune. L’appellation ski-roue est le nom francophone de la discipline et rollerski est le nom anglosaxon.

Le ski-roue, une pratique sportive

Le ski-roue est la version estivale du ski de fond. Le but est de reproduire la gestuelle et la sensation de glisse, non plus sur de la neige mais sur un sol dur et généralement bitumé. Que ce soit la pratique du ski de fond skating ou du ski de fond classique, les deux versions ont leurs homologues à roues. Ce sport permet donc aux amateurs de ski nordique de s’entraîner toute la saison et d’être prêts physiquement et techniquement pour les premières neiges.

Pour les sportifs souhaitant travailler leur endurance le ski-roue présente une bonne alternative à la pratique du vélo ou de la course à pied. Ce sport étant « porté » vous ne subirez pas les chocs et les traumatismes de la course à pied. On ajoutera que cette activité est plus complète que le vélo puisque vous sollicitez les groupes musculaires du bas et du haut du corps. 

Les risques en ski-roue

Si le ski-roue est une pratique très complète elle n’est malheureusement pas sans risque. Il est très fortement conseillé de s’équiper de protections. Le casque et les gants sont le minimum requis. S’agissant une pratique estivale, vous « rollerskirez » la plupart du temps en short et t-shirt. C’est pourquoi, si vous débutez, nous vous conseillons d’utiliser des coudières et des genouillères de roller (en cas de chute ça peut servir).

La pratique du ski-roue sur route n’est pas sans risque. L’envergure que vous déployez avec vos bâtons (encore plus valable en skating) rend le partage de l’espace routier compliqué. De plus votre visibilité est faible, il serait dommage de vous faire percuter par une voiture ou un camion. La législation régulant la pratique du ski-roue sur la route reste complexe et malheureusement très floue. Nous ne rentrerons pas ici dans le débat de qui a raison et de qui a tort, dites-vous seulement qu’il sera trop tard une fois l’accident arrivé. Notre conseil est le suivant : privilégiez les voies vertes sans véhicules à moteur. Le revêtement y est souvent de très bonne qualité et vous y serez plus en sécurité. En bonne intelligence le partage de l’espace public avec les cyclistes et promeneurs devrait bien se passer. En cas de pratique sur le réseau routier, privilégiez les routes peu fréquentées. En cas de montée de col pour « travailler les bosses », rappelez-vous que vous ne serez visible qu’à la dernière minute par les automobilistes et qu’il vous faudra prévoir la redescente.

Comment freiner en ski-roue

Comment freiner en rollerski reste l’un des plus grands mystères de l’univers . Contrairement au ski sur neige, il n’est pas possible de s’arrêter rapidement et il n’existe pas réellement de technique spéciale pour freiner. 

Heureusement des systèmes de freinage adaptable sont disponibles. La marque Skike propose un système de freinage pour ski roue qui se fixe sur votre chaussure de ski. Une fois bien réglé, ce système vous demande de simplement vous asseoir en arrière afin que votre mollet exerce une pression sur la pédale de frein. Une Pression mécanique est alors appliquée sur la roue arrière de votre ski-roue. L’avantage de ce système est de pouvoir se monter sur toutes les chaussures de ski, peu importe la marque. Deux petits trous sur la semelle sont nécessaires pour l’installation, mais rassurez-vous ils ne gêneront en rien l’utilisation de votre chaussure l’hiver. Pour que la plaque puisse exercer une pression sur votre roue, il faudra supprimer les gardes boues arrière de vos ski-roues. Attention toutefois, bien que très utiles, ces freins ne vous permettront pas de vous arrêter instantanément. 

Si la vitesse vous fait peur, vous pouvez également opter pour des roues lentes.

Choisir ses roues de ski-roue

Les roues qui équipent vos skis ont une grande influence sur vos sensations. Sport et Neige propose une large gamme de roue avec des densités de gommes différentes. Plus votre roue est lente et plus vous devrez fournir d’effort pour avancer. Une roue rapide vous permettra d’atteindre plus facilement des vitesses élevées. En revanche la gomme des roues rapides étant plus dure, les sensations de vibration sur un sol granuleux seront plus accentuées. 

Les roues rapides sont bien adaptées à la monté de col et les roues lentes aux personnes cherchant à intensifier leurs entrainements ou pour les personnes n’étant pas à l’aise avec la sensation de vitesse en ski-roue.

Les roues sont l’élément clé déterminant la vitesse de vos skis. En comparaison, les roulements n’ont qu’une influence minime. 

Poutre ski-roue aluminium ou composite : laquelle choisir

Que ce soit en skating ou en classique, plusieurs gammes de ski-roue existent. Le choix reste cependant bien plus simple que pour un ski de fond. 

La matière composant votre poutre de ski roue sera le premier élément à analyser. Les poutres aluminiums, comme le propose Rundle Nordic, sont financièrement plus abordables et offrent une résistance aux chocs et aux infiltrations d’eau plus forte qu’une poutre composite.

En revanche une poutre composite, à l’image de ce que propose Marwe (lien externe), offre une souplesse et un confort supérieur. Les vibrations des sols rugueux seront beaucoup plus filtrées qu’avec une poutre aluminium.

Au sein d’une même catégorie de poutres (aluminium et composite) vous retrouverez également différentes qualités de fabrication et de fiabilité. Toutes les qualités d’aluminium ne se valent pas et les fourches des roues sont plus ou moins travaillées. Attention aux prix attractifs de certains modèles. Bien souvent ces skis ne conviennent pas aux gabarits moyens et lourds ou à l’inverse propose des poutres trop rigides et très lourdes, ce qui entache fortement le plaisir de skier. 

A savoir : votre choix de poutre n’impactera en rien le choix de votre fixation.